lundi 29 décembre 2008

Cause céleb'

«Rosie Richardson en a marre, marre, marre. Marre de son boulot de publiciste. Marre de ses contacts avec la Jet Set frivole, marre de la calamité qui s'est abattue sur elle: être tombée amoureuse folle d'un homme mégalo caractériel.
Alors un jour, elle décide de tout plaquer et part pour un camp de réfugiés, en Afrique. Devant la menace de la famine, elle fait appel à ses anciens amis acteurs pour lever des fonds et provoque une juxtaposition incongrue entre les paillette du show-business et la misère du tiers monde. Tout le monde en prend pour son grade, Rosie la première.»

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J'ai acheté "Cause Céleb'" à la librairie quand je l'ai vu il y a environ deux ans parce que j'avais adoré " Le journal de Bridget Jones" et "Bridget Jones l'âge de la raison". Quand j'ai lu le résumé, je me suis dit: ça promet. Un genre de Bridget Jones qui va faire de l'aide humanitaire en Afrique.
Pourtant, même si le contexte est saugrenu (des vedettes qui s'en vont en Afrique dans un camp de réfugiés), cela ne m'a pas fait rire. J'ai eu du mal à voir l'humour dans le contexte d'un camp de réfugié où des gens meurent de faim. C'est dire que c'est raté, puisque le but était d'en faire une comédie.
J'ai quand même apprécié le côté humanitaire du roman. Moi, lire sur des gens qui font de l'aide humanitaire, ça me donne toujours le goût de m'engager. Ça vous fait ça, à vous ?
De toute évidence, Helen Fielding souhaitait passer un message en écrivant "Cause Céleb'". Mais ce message reste ambigü. Les gens font de l'aide humanitaire pour soulager leur conscience plus que pour réellement faire le bien. Là où ça devient nébuleux, c'est qu'on ne comprend pas si selon elle, nous devrions en faire ou pas dans ces circonstances.
Bref, une assez grosse déception. Probablement parce que je m'attendais trop à ce que ça accote Bridget Jones. Il faut dire que c'était le premier roman d'Helen Fielding. Il faut lui laisser des chances. De toute évidence, son talent s'est développé par la suite.

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