jeudi 25 décembre 2008

Les vélos n'ont pas d'état d'âme

Il y a d'abord Laure, dont le passé est un mystère. Jérémie, qui voudrait bien résoudre ce mystère. Et Tanya, qui réagit très mal à l'intérêt que Jérémie porte à Laure.
Il y a aussi Christian, qui exerce un chantage odieux sur Laure. Cléa et Samuel, les petits fiancés. Marco, qui a un faible pour les top models. Et Jean-Henri, le mystérieux Jean-Henri...
Il y a également les vélos, des chevaux, des insectes et des états d'âme...
Il y a surtout la vie, pleine de bizarreries, de bouleversements, de contradictions et de surprises. Et, une fois le mystère résolu, il reste encore à apprivoiser cette vie-une vie qu'on choisit, qu'on bâtit, pas une vie qu'on se contente de subir.»





Je viens de terminer (et de commencer) ce court roman jeunesse de Michèle Marineau. Aujourd'hui, en allant à la bibliothèque, j'ai vu ce titre dans ma liste à lire et je suis allée le chercher. Ça me disait quelque chose. Normal, je l'ai lu lorsque j'avais 11-12 ans. Mais je l'ai relu quand même, et je l'ai quand même apprécié. Malgré que j'ai pas mal vieilli depuis. À l'époque, les personnages m'apparaissaient comme des grands. Je les voyais comme des exemples à suivre. Maintenant, je les trouve bien jeunes, bien naïfs. J'apprécie donc le roman, mais d'une perspective différente.
J'ai été étonnée de constater que ce roman a été traduit en anglais. Michèle Marineau est l'une des rares auteurs Québécois (jeunesse, de surcroit) a avoir percé le marché canadien anglais. Tant mieux, elle est excellente. Pour les jeunes comme pour les vieux.
À ceux qui veulent replonger dans leur adolescence, je vous conseille ce court roman qui se lit à l'intérieur d'une heure.

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