samedi 20 mars 2010

Ces enfants d'ailleurs- Même les oiseaux se sont tus

Résumé:

«Ces enfants d'ailleurs sont nés à Cracovie en Pologne, dans les années 20. Ils s'appellent Jerzy, Elisabeth et Jan. Leur mère, Zofia, est musicienne et leur Tomasz, professeur d'histoire. Nous faisons leur connaissance en 1939, le jour de la fin des classes, le dernier jour de bonheur. Car désormais pour cette famille, rien ne sera plus comme avant. La paix en Pologne est sérieusement menacée et les bruits de la guerre, Tomasz les entend déjà. Bientôt ces bruits envahissent la ville et le pays. Ils marquent douloureusement la mesure des premiers temps de ce roman, où nous vivons avec les Pawulscy les heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale dans une Europe si triste que même les oiseaux se sont tus... Mais bien vite, une autre cadence s'installe alors que nous accompagnons Jan et Elisabeth, puis Jerzy, de l'autre côté de l'Atlantique, au Canada. Tous les trois trouveront tour à tour où semer leurs rêves de bonheur et d'amour. Près d'un grand fleuve, à Montréal et dans les vastes plaines du Manitoba. Mais que récolteront ces "enfants d'ailleurs" ? La vie pour eux ne fait vraiment que commencer...»

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Commentaire:

Ce livre traînait sur mon étagère depuis des lunes... Depuis que je l'ai acheté usagé dans une vente de garage à Caraquet au Nouveau-Brunswick. Ça veut dire depuis août 2006. Ouais.
J'ai tellement été charmée par les Filles de Caleb que je crois que je craignais d'être déçue par un autre roman de la même auteure. Je dois avouer que ça ne me tentait pas beaucoup de le lire, même au moment de l'ouvrir. Si je ne l'avais pas sélectionné dans le cadre de mon challenge ABC, je crois bien qu'il aurait patienté encore quelques années.
Je suis très heureuse de l'avoir sélectionné, finalement, parce que j'ai été autant fascinée et charmée par l'histoire des Pawulscy que par celle d'Émilie Bordeleau. D'une manière différente, il faut le souligner, mais tout aussi impressionnante.
Jerzy forcé de vivre les horreurs de la guerre en solitaire sans savoir ce qu'il est advenu de sa famille, la petite Élisabeth qui se raccroche à son violon pour passer au travers, et le jeune Jan qui pour manger un peu plus, cache des bouts de charbon dans ses grandes chaussures pour les revendre.
Puis, le drame. La famille séparée, errant dans l'Europe de l'Est, sans abri... Et finalement, l'émigration au Canada et la découverte de sa grandeur. Les enfants, alors devenus de jeunes adultes, tentent de se créer une nouvelle vie et de mettre une croix sur leur passé.
Bref, une très belle histoire familiale comme seule Arlette Cousture sait les écrire. Si peu de mots, et pourtant tant d'émotions intenses... À découvrir donc, tant pour les adeptes d'Émilie Bordeleau que pour ceux et celles qui souhaiteraient découvrir un morceau de littérature québécoise.

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