dimanche 18 juillet 2010

Les noces barbares

Résumé de l'éditeur :

Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu, Ludovic, enfant haï par sa trop jeune mère - Nicole et ses grands-parents, vit ses premières années caché dans un grenier.
La situation ne s'arrange guère après le mariage de Nicole avec Micho, brave et riche mécanicien qui cherche à protéger Ludovic. Hantée par ses amours brisées, sombrant dans l'alcoolisme et méprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour débiles légers. Mais Ludovic n'est pas l'arriéré qu'on veut faire de lui. Il ne cesse de rêver à sa mère qu'il adore et qu'il redoute. Même une première expérience amoureuse ne parvient pas à l'en détourner. Son seul but, son unique lumière : la retrouver.
S'enfuyant un soir de Noël, il trouve refuge sur la côte bordelaise, à bord d'une épave échouée, écrit chez lui des lettres enflammées qui restent sans réponse. Et c'est là-bas, sur le bateau dont il a fait sa maison, que va se produire entre Nicole et son fils une scène poignante de re-connaissance mutuelle - qui est aussi le dernier épisode de leurs noces barbares.

Mon commentaire :

Au risque de me faire faire huer, j'ai été plutôt déçue par ce roman semi-autobiographique de Yann Quéffélec. Aux dires de toutes les critiques que j'ai lues, c'est un roman vibrant d'émotions et à peine supportable tant il évoque des sentiments tabous.
Pourtant, moi, je n'ai pas senti tant d'émotions dans cette écriture que je n'ai pas du tout comprise. Peut-être est-ce pour cela, d'ailleurs, que je suis restée de marbre devant la relation mère-fils épouvantable de Nicole et de Ludovic. Je suis pourtant loin d'être une sans coeur, versant sans cesse des larmes au moindre petit événement triste dans mes lectures et dans ma vie.
Le roman est écrit, il faut le préciser, en argot France. Cela explique sans doute en partie le fait que je me sois sentie déconnectée de l'histoire. Je ne comprenais pas toujours non plus les sous-entendus des pensées tordues de Ludovic.
En dépit de tout cela, je peux comprendre sans mal le succès qu'a eu Les noces barbares. Il évoque un sujet tabou, celui du non-amour d'une mère pour son fils sans passer par quatre chemins, à la manière de Il faut qu'on parle de Kevin. C'est donc dommage, et surtout inexplicable, que je n'aie pas ressenti toute la révolte et tout le dégoût que j'ai ressenti en lisant ce dernier roman !
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