dimanche 30 octobre 2011

L'inceste


Maison d'édition : Presses universitaires de France
Collection : Que sais-je ?
Année d'édition : 2004
126 pages

Quatrième de couverture :

Le crime de l'inceste est si insupportable qu'il en devient difficile à penser. Il y a horreur intime, destructrice, éprouvée par la victime. N'y a-t-il pas aussi, entre horreur et fascination, la confusion ressentie par la société toute entière face aux transgressions d'un interdit fondateur ?
En croisant les approches juridique, anthropologique et psychanalytique, cet ouvrage explore ce que ce mot recouvre, ce que l'acte met en jeu. Il propose de décliner le terme au pluriel, afin de ne pas assimiler fantasmes inconscients et actes criminels, afin de ne pas confondre les relations symboliques associées à l'inceste et des actes sexuels commis à l'encontre d'enfants par leurs proches parents.

Mon commentaire :

Mais pourquoi ce livre, me demanderez-vous ? Et bien, parce que j'ai été forcée. Forcée par un travail universitaire qui me rebute complètement et dont je suis loin d'être sortie. Figurez vous donc que le sujet nous a été imposé, et que la bibliothèque de l'université n'avait rien à nous proposer sur l'inceste a part ce petit livre. Et qu'alors qu'on doit miser sur l'intervention auprès des victimes d'inceste pour notre travail, tout ce que j'ai pu lire dans ce livre, ce sont des pseudo-théories psychanalytiques et freudiennes. Pardonnez-moi mon opinion un peu crue, mais Freud, je n'ai jamais pu le sentir, lui et ses théories. Non pas que je nie toutes ses théories en bloc, mais je trouve que l'on accorde beaucoup de crédit aux théories d'un seul et unique homme, théories que, de surcroît, on ne peut pas vérifier scientifiquement.
Bref, un sujet rebutant et une façon de l'aborder tout ce qu'il y a de plus flou et de plus théorique ! Tous les ingrédients étaient réunis pour que je déteste. Et c'est mission accomplie, car rarement un livre ne m'a fait plus (pardonnez l'expression) chier. Heureusement que j'aime la lecture inconditionnellement, car ce livre m'aurait fait fuir à une vitesse surhumaine !
A éviter absolument à moins d'obligation.
Avouez que vous ne m'avez jamais trouvée aussi crue dans mes critiques !

P.S Oh et, après 127 pages de blabla, je n'ai toujours pas bien saisi pourquoi l'auteure tient absolument à mettre un « s » à inceste...

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