mercredi 28 mars 2012

Un orage dans ma tête l'épilepsie


Âge : À partir de 6 ans
Illustrations : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Je m'appelle Mathilde et je suis épileptique.
Ça veut dire que dans ma tête quelquefois, il y a des orages.
C'est comme si j'étais dans la lune, je ne bouge plus.
Mais Adrien, lui quand ça lui arrive, il tombe par terre et tout son corps tremble et saute. Heureusement que j'ai Berger, mon toutou préféré, pour me rassurer.

Mon commentaire :

Une autre belle réussite de Brigitte Marleau, qui explique que les crises d'épilepsie, c'est comme un orage dans la tête de ceux qui en souffrent. La petite Mathilde explique que lorsqu'elle fait des crises d'épilepsie, elle a juste l'air absente. Après, elle est très fatiguée et doit se reposer. Mais elle explique que tous n'ont pas le même type de crises. Son ami Adrien, lui, tombe par tête et c'est tout son corps qui tressaute. Encore une fois, Brigitte Marleau explique avec brio la maladie dont elle a choisi de parler.


Le dragon à la dent sucrée le diabète


Âge : À partir de 6 ans
Illustrateur : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Je m'appelle Léon. Je joue le rôle d'un dragon dans un spectacle à l'école. Je suis diabétique. Sans l'insuline, le sucre reste dans mon sang. Il faut que je fasse de l'exercice et que je surveille mon alimentation.

À bien y penser... manger un chevalier, ça ne devrait pas être trop sucré !

Mon commentaire :

J'ai un peu moins aimé cet album-ci que les autres de la collection, mais je ne saurais pas trop dire pourquoi. Le diabète est super bien expliqué aux jeunes comme à l'habitude, le petit Léon est très attachant aussi... J'ai l'impression que le fait de ne pas trop voir le rapport du spectacle de Léon avec son diabète a beaucoup nui à mon plaisir. En dépit de ce petit défaut, cet album est tout à fait recommandable si pour une raison ou une autre, vous devez expliquer à des enfants ce qu'est le diabète. Et la série ne pouvait pas être entièrement parfaite, n'est-ce pas ?



mardi 27 mars 2012

Lolo l'autisme

Âge : à partir de 6 ans
Illustrations : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Moi, je m'assois en arrivant à la garderie. Mais Lolo, quand il arrive dans le local, sur la pointe des pieds, il se met à danser. Lolo ne comprend pas les mots... Il faut lui montrer un dessin ou une photo. Mais Lolo, lui aussi, aime les jeux et il me donne la main pour aller jouer avec le train.

Mon commentaire :

Eh oui, ENCORE un livre de la collection au coeur des différences ! Et vous n'avez pas fini d'en entendre parler, car ces albums sont un véritable coup de coeur. Ils sont tous meilleurs les uns que les autres, et ils expliquent tous bien la problématique dont il est question. Ici, Brigitte Marleau nous parle de Laurent, un petit garçon autiste, vu par un petit garçon qui va à la garderie avec lui. Le garçon en question montre bien qu'il ne comprend pas du tout Lolo, mais il l'accepte malgré ses différences et joue même parfois avec lui. Touchant.

mercredi 21 mars 2012

Viol une histoire d'amour

Titre original : Rape A Love Story
Éditions Philippe Rey
177 pages

Résumé de l'éditeur :

Ils étaient cinq. Ivres, camés. L'ordinaire de leurs samedis soir, quoi... Peut-être encore plus excités ce samedi-là, au soir du 4 juillet, la fête nationale. Vers minuit, la belle Tina Maguire a eu le tort de couper court à travers le parc pour rentrer plus vite chez elle avec sa gamine Bethie, 12 ans. Ils l'ont laissée pour morte dans le hangar à bateaux. Une tournante comme on n'ose pas en imaginer. Une abomination à laquelle a assisté, réfugiée derrière un tas de vieux canoës, la petite fille. Qui a pu finalement se traîner jusqu'à la route pour appeler au secours, et a sauvé ainsi sa mère. Sauvé ? Pas des griffes d'avocats de haut vol, ni de l'incompétence des procureurs, ni des propos de certaines bonnes âmes : elle l'a bien cherché... en fait elle l'a cherché tout court. Ça lui pendait au nez... Elle risque désormais de mourir vraiment, Tina. Et Bethie ne peut que prier pour l'intervention miraculeuse d'un ange vengeur. Justement il est là, dans l'ombre. Un flic épris de justice. Épris tout court. Le héros silencieux d'une histoire d'amour peu banale, racontée avec une éblouissante violence par une Joyce Carol Oates à son meilleur.

Mon commentaire :

Viol, une histoire d'amour, est le second livre que je lis de Joyce Carol Oates. Mis à part le fait que les deux histoires se déroulent à Niagara Falls et qu'elles parlent toutes deux de femmes malmenées par la vie, elles n'ont pas grand chose en commun. Les chutes était un roman épais, dense, fouillé et détaillé. Viol, au contraire, est succint. Il va à l'essentiel, et dit tout ce qui doit être dit en peu de mots. Le rythme est rapide, en grande partie en raison des chapitres qui sont pour la plupart très courts.
En dépit de toutes ces différences d'avec Les chutes qui m'avait totalement éblouie, j'ai aussi adoré Viol. Bien sûr, ce n'est pas un sujet réjouissant, mais il est si bien mené !
Une seule chose m'a un peu irritée, c'est la narration au «tu». Quelqu'un s'adresse à la fille de Tina, lui rappelant ce qu'elle a vécu, ce qu'elle a pensé, mais sans qu'on sache vraiment de qui il s'agit. En fait, la « personne » en question ne peut être autre qu'un narrateur omniscient, puisqu'il est au courant de tout ce que pense la jeune fille. C'est pourquoi la narration m'a un peu déconcertée.
Mais mis à part ce détail, j'ai dévoré ce roman de Joyce Carol Oates. Ce deuxième titre que je lis de l'auteure américaine n'est certainement pas le dernier !

mardi 20 mars 2012

Mon nom, c'est c'est Olivier ! Le bégaiement

Âge : À partir de 6 ans
Illustrations : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Je m'a m'appelle Olivier. Je bé ga gaye. Heureusement, j'ai j'ai un professeur merveilleux ! À la causerie, quand les amis se sont mis à rire, Mathieu a dit : « Les amis, j'ai de la peine et je suis déçu. »

Les amis se sont excusés. Maintenant, les petites causeries ne me causent plus aucun sou souci.

Mon commentaire :

Mon nom c'est c'est Olivier ! raconte l'histoire d'un petit garçon qui fait rire de lui lorsqu'il parle parce qu'il bégaie. Mais Olivier a de la chance, son enseignant est très gentil et dit aux élèves qu'il est très déçu d'eux. Camille, elle a des lunettes pour l'aider à mieux voir, Joss a des broches pour redresser ses dents croches, Mireille a un appareil pour mieux entendre et Joanie prend des pompes pour l'aider à mieux respirer. Olivier, lui, n'a rien pour l'aider à ne pas bégayer. C'est ce que l'enseignant d'Olivier fait comprendre aux autres élèves. Ils ne rient pas des autres élèves, alors pourquoi riraient-ils des difficultés de langage d'Olivier ?
Un album aussi réussi que tous les autres de la collection. Chapeau, madame Marleau !

lundi 19 mars 2012

Le loup est malade

Âge : À partir de 4 ans
Illustrations : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Avant que maman soit malade, avant qu'elle ait le cancer, tous les soirs, elle et moi chantions :
-Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas ; si le loup y était, il nous mangerait !
Mais depuis quelques semaines, c'est seulement papa qui est près de moi.
J'ai tellement hâte que maman soit guérie.
Après-demain peut-être...

Mon commentaire :

Je ne sais plus quoi dire sur les albums de la collection Au coeur des différences tellement j'ai l'impression de me répéter. Mais quelle belle collection !
J'ai eu un autre coup de coeur pour Le loup est malade. J'ai même eu les larmes aux yeux devant le désarroi et la détresse de ce petit garçon qui voit sa mère dépérir changer, sans trop comprendre pourquoi. Ça doit tellement être une épreuve difficile pour un jeune enfant de voir un de ses parents mourir à petits feux ! Le mieux, c'est que l'histoire ne dit pas si maman va mourir ou guérir, ce qui laisse place à l'imagination...


Les tics d'Emrick Gilles de la Tourette

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations :  Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Ce matin, je suis à l'hôpital.

Ça y est, mes tics recommencent...
Je penche la tête, je grimace et je cligne des yeux !
Le docteur explique à maman qu'avoir des tiques c'est comme bâiller : il est très difficile de résister. Trois secondes plus tard, maman et moi bâillons. Le docteur se met lui aussi à bâiller.
Alors maman comprend, qu'il faut prendre le temps de l'expliquer aux gens.

Mon commentaire :

Une autre belle réussite de Brigitte Marleau avec son album sur le syndrome de Gilles la Tourette, qui est particulièrement bien expliqué. Les enfants comprendront bien suite à la lecture de cet album que ceux qui en souffrent ne peuvent tout simplement pas empêcher l'apparition de leur tics. Ils les sentent venir, mais ils ne peuvent pas les contrer, un peu comme quand on sent qu'on va bâiller...
Un petit mot aussi sur les illustrations de Brigitte Marleau, que j'ai de plus en plus. Elles sont colorées, vivantes et j'adore leurs petites têtes en forme de ballons de football et leurs foulards colorés autour du cou !

samedi 17 mars 2012

Farenheit 451



Titre original : Farenheit 451
Première édition : 1953
Mon édition : Gallimard, 1955
Collection : 1000 soleils
160 pages

Résumé (pris sur Babelio):

451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Né en 1920, Ray Bradbury s'impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d'une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. Publié en 1953, Fahrenheit 451, qui finit d'asseoir la réputation mondiale de l'auteur, sera porté à l'écran par François Truffaut.

Mon commentaire :

Farenheit 451 est un grand classique de la science fiction que j'ai longtemps négligé de lire en raison de mon manque général d'attrait pour ce type de littérature. Toutefois, comme j'ai il y a maintenant bien deux ans de cela pris la résolution de m'initier à ce type de littérature, et comme je n'ai pas trop bien saisi ma chance jusqu'à maintenant, j'ai décidé de l'emprunter à la bibliothèque la dernière fois que j'y suis allée.
Farenheit 451 décrit un monde totalement horrible et inconcevable pour tout lecteur qui se respecte. Je savais déjà que le personnage principal de l'histoire brûlerait des livres, bien sûr, mais malgré cela l'idée de faire disparaître toute la littérature et toutes les connaissances contenues dans les livres me donnait des frissons. Le fait qu'on veuille manipuler les gens à ce point me rebutait aussi, mais en même temps, je me rendait compte que la publicité dont nous sommes entourés est une forme de manipulation similaire, quoique moins importante. Bref, l'idée derrière l'histoire était géniale, mais l'écriture l'est un peu moins.
J'ai trouvé que malheureusement, l'intrigue souffrait de quelques longueurs et que les idées de l'auteur manquaient parfois de netteté dans la façon dont elles étaient écrites.
J'ai tout de même passé un agréable moment en compagnie de Montag. Je ne regrette pas du tout d'avoir enfin lu ce classique ! Je pourrai en parler, maintenant !

9/26

2/11

2/3

Fidélie et Annabelle

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture  :

Moi, c'est Fidélie et Annabelle, c'est mon amie.

Annabelle a sept ans et elle a la trisomie.

Quand j'étais petite, je pensais que la trisomie, c'était comme une maladie... Que si le docteur lui donnait des antibiotiques, eh bien ! elle ne serait plus trisomique. Ma maman m'a dit que ça ne guérissait pas, mais de toute façon, moi, je l'aime comme ça, Annabelle.

Mon commentaire :

Encore un très bel album de Brigitte Marleau, cette fois-ci sur la trisomie. Dans cet album, on assiste avec attendrissement à la façon de voir la trisomie d'une petite-fille. Elle pense tout d'abord que la trisomie, c'est un pays, puis elle croit que c'est une maladie qui passe avec des antibiotiques. Quand sa mère lui explique que Annabelle restera toujours pareille, Fidélie se dit que ce n'est pas grave, car elle aime Annabelle telle qu'elle est, avec toute sa belle authenticité et son honnêteté. Bref, une bien belle histoire d'amitié !


mardi 13 mars 2012

Le bedon tout rond

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur des différences
24 pages

Quatrième de couverture :

Hier, en sortant de la cour d'école, des enfants un peu plus grands m'ont entourée et ont commencé à me pousser et à me dire des méchancetés.

-Milène, le gros bedon rond !

-Tu es tellement grosse, tu n'as pas peur d'éclater ?

Alors, je me suis mise à pleurer. Je suis plus petite que les autres et je suis plus grosse. C'est vrai que j'aime manger, mais mon cousin aussi, et lui, il est mince et tout petit. Zut ! C'est vraiment injuste.
 
Mon commentaire :
 
Plus j'avance dans ma découverte des livres de la collection au coeur des différences, plus je suis sous le charme. Je pense de plus en plus à me procurer la collection entière pour garnir mon futur coin lecture. À seulement 8,95 $ chaque, ce qui est une somme modique pour des albums jeunesse, ils en valent vraiment la peine, et ils me donnent plein d'idées d'activités.
Le bedon tout rond parle de l'obésité et de l'intimidation dont sont victimes les jeunes qui en souffrent. Par son album, Brigitte Marleau fait la promotion d'un modèle de directrice qui sait ce qu'elle doit faire pour lutter contre l'intimidation, mais surtout de l'importance d'avoir un mode de vie sain. Oui, c'est vrai, certaines personnes engraissent plus facilement que d'autres, mais il est important pour tous de bouger et de manger sainement.
 

lundi 12 mars 2012

Sors du lit, Annie !

Âge : 4 à 6 ans
Illustrateurs : Alan et Lea Daniel
Éditions : Scholastic, 2009
32 pages

Quatrième de couverture :

C'est l'heure de partir pour l'école, mais Annie dort comme une marmotte. Impossible de la réveiller. Tant pis, on installera le lit d'Annie devant toute la classe!


Mon commentaire :

Ce livre a été lu aux élèves de la classe dans laquelle je me trouvais en stage par mon enseignante associée. Je n'ai pas assisté à la lecture, puisque j'aidais un élève à passer une évaluation, mais je sais que les élèves l'ont beaucoup aimé et l'ont trouvé très drôle. Je l'ai lu par la suite, et effectivement, j'ai trouvé que c'était l'une des meilleures histoires de Munsch. Pas besoin d'en dire plus, l'histoire est déjà très bien résumée sur la quatrième de couverture !





samedi 10 mars 2012

Le rossignol de Val-Jalbert

Éditions JCL, 2009
791 pages

Quatrième de couverture :

Confortablement installée dans la maison de sa mère, Marie-Hermine, surnommée le Rossignol de Val-Jalbert, vit des jours heureux avec Toshan et l'enfant né de leur union. Croyant avoir refoulé à jamais sa passion pour le chant, elle est prête à devenir une épouse et une mère de famille fidèle aux traditions québécoises. Mais peut-on empêcher bien longtemps un oiseau de fredonner des airs enchanteurs ?

Les événements se chargeront de tout remettre en question. Des ombres du passé surgissent alors que le hasard se joue des êtres; il les unit ou les sépare au gré de sa fantaisie, distribuant joies et chagrins à parts égales, sucscitent des malentendus que seul le temps pourra dissiper.

Les derniers habitants de ces lieux devenus trop paisibles ne seront pas épargnés par les tempêtes, qui séviront dans leur coeur autant que sur les vastes espaces du Lac Saint-Jean.

Mon commentaire :

Ce roman est le deuxième tome d'une série de quatre livres racontant l'histoire d'une jeune orpheline du Lac Saint-Jean à la voix d'or. L'enfant des neiges m'avait un peu déçue à cause que l'histoire sonnait un peu faux, improbable. Dommage, car je m'attendais à adorer, pour différentes raisons que j'ai citées dans mon billet sur le roman en question.
J'ai décidé de poursuivre avec le deuxième tome, puisque je l'avais sous la main et que j'étais tout de même curieuse de voir où s'en allait l'auteure avec l'histoire. Il me semblait qu'elle s'en allait droit dans un cul-de-sac. Et bien, je n'aurai pas ma réponse avec ce tome, puisqu'elle a réussi l'exploit de tourner autour du pot pendant 790 pages. Hermine choisira-t-elle son mari autoritaire et incompréhensif mais dont elle est complètement amoureuse ou sa chance unique de faire une carrière internationale dans le chant ? J'imagine que la réponse sera : les deux.
Dans ce deuxième tome, l'histoire s'améliore quelque peu. Les improbabilités sont toujours aussi nombreuses, les événements du tome précédent sont relatés de façon maladroite, l'écriture est toujours aussi simple et les personnages agaçants. De plus, les expressions et les jurons québécois sont encore plus utilisés, toujours de façon aussi malhabile, particulièrement le « tabarnak » utilisé à profusion en début de phrases dans des situations où nous ne l'aurions pas dit. Bref, toujours autant d'irritants.
Malgré tout, j'hésite encore. Lirai-je la suite ? Il faut croire que ça se laisse quand même lire, si j'ai passé à travers des deux premiers tomes... En tout cas, je prends une petite pause, histoire de faire une petite pause de mièvreries !

Les mots du ventre la dyslexie au coeur de la différence

Âge : Dès 4 ans
Illustratrice : Brigitte Marleau
Éditions : Boomerang
Collection : Au coeur de la différence
24 pages

Quatrième de couverture :

En classe, madame Isabelle passe près de moi, s'arrête et me dit : « Nicolas, ce n'est pas le mot qui est écrit au tableau. »

J'efface très vite. Je tourne la page et je recommence. Je ne comprends pas ce qui est écrit. J'essuie une larme avec mon gilet. Les autres élèves ont l'air d'avoir compris. Moi, les lettres s'embrouillent dans ma tête et je ne réussis pas à former des mots. Et tout ça, ça me donne des maux de ventre.
 
Mon commentaire :
 
J'ai trouvé Les mots du ventre sur la dyslexie encore mieux réussi que Vincent les pommes sur la dysphasie, car les explications concernant la dyslexie sont beaucoup plus nombreuses que ce n'était le cas pour la dysphasie. Le petit Nicolas éprouve beaucoup de frustration et de honte de ne pas arriver à décoder les mots au tableau aussi facilement que les autres élèves. En fait, c'est tellement difficile que cela lui donne des maux de ventre qui durent toute la semaine mais qui disparaissent la fin de semaine.
J'ai été très touchée par cet album, car je pensais à un élève de mon stage que je viens de quitter et qui, a douze ans, ne lit toujours pas mieux qu'un enfant de première année. Il éprouve de très grandes difficultés et il fait beau à voir, car il a encore la volonté d'apprendre. Les mots du ventre met réellement en évidence le fait que les dyslexiques ne sont pas des paresseux. Au contraire, ils sont très déterminés ! La lecture est tout simplement une épreuve qui leur semble insurmontable.
Je n'ai qu'un seul regret, c'est que l'explication de la dyslexie se résume qu'à ce que les gens en connaissent. Nicolas mélange les lettres, il a du mal à s'orienter dans l'espace. La dyslexie, c'est tellement plus que cela !
Au moins, ceux qui liront cet album seront sensibilisés au fait que la dyslexie existe vraiment, et qu'elle est réellement handicapante pour ceux et celles qui en souffrent.

jeudi 8 mars 2012

Bilan du mois de février 2012

Durant le mois de février, j'ai lu :

7 livres, dont 6 albums jeunesse
838 pages
7 fiction, 0 non-fiction

Côté challenges, j'ai été encore plus nulle, car rien n'entre dans aucun de mes challenges en cours !

Un retour à la normal est toutefois à prévoir, puisque j'ai maintenant terminé mon stage et que je disposerai d'un peu plus de temps pour lire !

D'ailleurs, je suis sur le point de partir pour une virée à la bibliothèque !

L'enfant des neiges

Éditions JCL, 2008
655 pages

Quatrième de couverture :

Janvier 1916. Stupéfaction dans le village de Val-Jalbert ! Une religieuse découvre un bébé abandonné dans un ballot de fourrures, sur le perron enneigé du couvent-école.

D'où vient ce poupon aux yeux si bleus, qui porte le nom de Marie-Hermine, comme en témoigne une courte lettre cachée dans ses vêtements ?

L'enfant sera élevée et instuite par les soeurs du Bon-Conseil et souvent confiée à une jeune voisine, Élisabeth Marois. Dotée d'une voix exceptionnelle, au fil des années, l'orpheline gagne la surnom de « rossignol des neiges ». Grâce à son talent, elle fera la fierté du village ouvrier pourtant condamné à l'abandon.

Mon commentaire :

Un roman se déroulant à Val-Jalbert, village fantôme du Lac Saint-Jean tout près du chalet familial de mon enfance ne pouvait que me plaire. Surtout que le roman débute dans les années 1910 et qu'il y est question d'une orpheline, un sujet qui me touche beaucoup en général. En plus, il y est question d'Amérindiens et de la nature, des sujets qui me passionnent toujours.
Alors, pas de surprise, j'ai beaucoup aimé L'enfant des neiges. Par contre, je n'ai pas du tout aimé l'écriture qui tout au long de l'histoire, n'a cessé de me déranger.
D'abord, il faut savoir qu'il s'agit d'une histoire se passant au Québec, dont les personnages sont Québecois mais dont l'auteure est Française. Forcément, en essayant de rendre ses personnages trop Québécois, l'auteure a émis quelques maladresses. Le plus souvent, ce sont des expressions ou des jurons québécois qui sonnent faux à l'endroit où ils sont placés.
J'ai aussi trouvé l'écriture un peu simpliste, et les fils de l'histoire étaient beaucoup trop tirés par les cheveux. Parfois trop, c'est pire que pas assez. C'est un peu ce que j'ai ressenti en lisant l'histoire.
Malgré cela, j'ai passé un bon moment en compagnie d'Hermine, l'orpheline à la voix d'or. À découvrir pour les amants de la nature québécoise et pour les amateurs de romances historiques uniquement.
Je me lance tout de suite dans le deuxième tome de cette série de quatre livres, en espérant tout de même que ça s'améliore un peu !

8/26

Dur, dur d'être un grand frère

Âge : 3 à 6 ans
Titre original : Jonathan's Amazing Adventure
Illustratrice : Susan Hall
Éditeur : Kid Pocket, 1994
Collection : Les grandes histoires de la vie
Paru en anglais en 1986
48 pages

Quatrième de couverture :

Jonathan a une petite soeur, Marie. Elle l'embête sans arrêt : elle pleure, elle crie, elle casse ses jouets. Et maman la défend toujours. Marie. Même le chien défend Marie. Trop c'est trop ! Jonathan décide de partir... pas pour de vrai !

Mon commentaire :

Aussitôt que ce mini-roman m'est tombé entre les mains, j'ai su que je l'emprunterais, car son thème principal m'intéressait beaucoup. Le roman aborde la rivalité entre frère et soeur, et plus particulièrement la jalousie d'un aîné envers sa petite soeur nouvellement arrivée dans la famille. Pour démontrer qu'il n'est pas du tout contente de toute l'attention dont bénéficie sa petite soeur, Jonathan imagine qu'il fugue dans la forêt en compagnie d'animaux sauvages.
Je pense que de nombreux aînés de famille s'identifierons à Jonathan. C'est sans aucun doute une histoire à lire aux enfants qui se sentent un peu délaissé à la naissance de leur petit frère ou de leur petite soeur.

Le grand rêve de Marie-Ève

Âge : 6 à 8 ans
Titre original : Best Figure Skater in the Whole Wide World
Illustrateurs : Alan et Lea Daniel
Éditions Scholastic, 2003
Publication en anglais : 2001
29 pages

Quatrième de couverture :

Jamais, de toute sa vie, Marie-Ève ne s'est sentie aussi bien...

Elle n'a qu'une idée en tête : devenir la meilleure patineuse artistique du monde entier ! Lorsqu'elle commence à suivre des cours de patinage, Marie-Ève découvre que c'est bien plus difficile de patiner sur la glace que sur le plancher du salon ! Mais elle est déterminée. Personne, dans sa classe, ne s'exerce autant qu'elle, ni ne reste aussi tard à la patinoire. Le jour où son entraîneure annonce que la classe va présenter un spectacle au carnaval d'hiver, Marie-Ève sait qu'elle peut tenir le premier rôle...

Au coeur de cette histoire qui parle de rêve, d'espoir et de déception, on découvre une héroïne attachante qui surmonte ses difficultés avec imagination et humour. Marie-Ève finira par briller... à sa façon.

Mon commentaire :

Un bien bel album, illustré par un couple qui a aussi illustré plusieurs albums de Robert Munsch. J'ai particulièrement aimé le message qu'a transmis l'auteure aux enfants. Pour atteindre ses rêves, il faut être prêt à tout. En bout de ligne, ce sont les épreuves qui nous permettent d'aller toujours plus loin.

dimanche 4 mars 2012

Grrrros lions !

Âge : 4 à 6 ans
Titre original : Roar !
Éditeur : Scholastic, 2009
Illustrateur : Michael Martchenko
30 pages

Résumé de l'éditeur :

Après avoir lu une histoire de lions, Isaac et Éléna ne pensent qu'à une seule chose : RUGIR ! Mais jouer au roi de la jungle lors d'une excursion dans la nature avec la classe n'est peut-être pas une si bonne idée...

Mon commentaire :

Ayant lu énormément d'histoires de Robert Munsch au cours des deux derniers mois, je ne pouvais être qu'un peu déçue par Grrros lions !, car à mon avis, celle-ci n'est pas à la hauteur des autres que j'ai lues. Il s'agit en résumé d'une histoire où des enfants se prennent pour des lions et font peur à des animaux. Bref, rien de bien prenant, du moins pour les lecteurs assidus de Robert Munsch. Je me demande ce que j'en aurais pensé si cela avait été mon premier album de cet auteur. Mais malgré tout, le fait demeure que Munsch a écrit de bien meilleures histoires.

Docteur virus, à ton service !

Âge : Dès 6 ans
Éditeur : Bayard jeunesse, 2009
Collection : Mes premiers j'aime lire
Illustrateur : Charles Duterre
31 pages

Résumé de l'éditeur :

Jérémie n'a pas du tout envie d'aller à l'école ; alors, il fait semblant d'avoir de la fièvre. Seulement, sa maman ne le croit pas. Pour pouvoir rester à la maison, il faudrait qu'il soit vraiment malade ! C'est alors que le docteur Virus, un petit lutin qui a le pouvoir de provoquer les maladies les plus farfelues, surgit de l'armoire à pharmacie...

Mon commentaire :

Le petit Jérémie ne va pas tarder à regretter d'avoir fait semblant d'être malade pour ne pas aller à l'école... Le docteur virus s'occupera de le rendre bel et bien malade, avec des maladies toutes plus farfelues les unes que les autres à part de cela ! Et en plus d'être farfelues, ces maladies sont très embarassantes...
Une histoire bien plaisante, qui fera comprendre aux enfants qu'il est toujours préférable d'aller à l'école que d'être véritablement malade !

Un bon divertissement.