jeudi 26 décembre 2013

Le grand guide de la Norvège

Éditions : Gallimard, 1992
Collection : Bibliothèque du voyageur
391 pages

Quatrième de couverture :

Ce guide obéit à deux objectifs : représenter et informer. Plus de dix auteurs, photographes universitaires, journalistes ou grands voyageurs, tous amoureux fous de la Norvège, ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus complet. Leur but : écrire un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. Représenter, c'est aussi plus de six cents photographies en couleurs pour rêver avant le grand départ. Trois parties complémentaires vous permettent de découvrir les multiples facettes de la Norvège.
 
Histoire et société
 
En quelques pages, un aperçu de l'histoire du pays des Vikings, des expéditions au-delà des océans à la domination danoise, puis à l'union avec la Suède : de la redécouverte des traditions nationales au XIXe siècle à l'accession à l'indépendance en 1905.
 
Itinéraires
 
Tous les sites dignes d'intérêt y figurent, des fjords sur les rives desquels poussent parfois des arbres fruitiers aux montagnes peuplées de trolls et de géants ; des rivages de la mer du Nord parcourue par le Gulf Stream aux îles du Spitzberg où vivent les pingouins et les ours polaires.
 
Informations pratiques
 
Formalités, transports, santé, culture, adresses des hôtels, restaurants, curiosités : tout ce dont vous avez besoin pour organiser et réussir votre voyage.
 
Mon commentaire :
 
Trouvé par le plus grand des hasards dans une librairie de livres usagés quelques mois avant mon départ pour l'Islande et la Norvège, ce livre a été commencé, puis abandonné lorsque j'ai reçu mon Lonely Planet du pays. Je l'ai repris quelques mois après mon retour, un peu par nostalgie mais beaucoup aussi pour voir ce que j'avais manqué de ce pays grandiose.
 
Constituant la deuxième étape de mon voyage cet été, et surtout après plus de deux semaines à découvrir de fond en comble un pays aussi dépaysant et merveilleux que l'Islande, je ne pouvais que manquer de motivation lorsque j'ai atterri à Oslo à la mi-juillet. Nous n'avions qu'une dizaine de jours pour explorer ce pays magnifique, mais terriblement coûteux. Heureusement, l'amie qui m'accompagnait avait deux connaissances pour nous héberger dans les principales villes du sud-ouest du pays, Bergen et Stavanger. C'est donc immanquablement que nos visites se sont concentrées autour de ces deux villes certes magnifiques, mais terriblement occidentalisées comparé à l'Islande !
 
Tout au long de ces dix jours, je me suis demandé ce qu'on aurait découvert si on avait poussé plus au nord. Cette question m'obsédait. Moi et les grands espaces nordiques, c'est toute une histoire d'amour. J'ai donc repris le livre il y a quelques semaines, car même si les informations pratiques sont inévitablement dépassées et peu fiables, il n'en demeure par moins que les nombreuses photos en couleur donnent l'envie de refaire mes bagages pour repartir au plus vite.
 
De plus, contrairement aux guides pratiques tels que les Lonely Planet que je lis habituellement, le livre est plus centré sur la découverte du pays en tant que tel. On nous parle plus de l'histoire, de la culture et des particularités du paysage que de noms d'hôtels et de restaurants. Pour le curieux qui veut découvrir un pays tout en sachant qu'il n'aura sans doute jamais la chance de visiter le pays, c'est vraiment le livre idéal, même s'il date maintenant de plus de 20 ans.

vendredi 20 décembre 2013

Le liseur

Titre original : Der Vorleser
Titre anglais : The Reader
Éditeur : Gallimard, 1996
243 pages
 
Quatrième de couverture :
 
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain.
Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ?
 
Mon commentaire :
 
Cette histoire, qui n'a plus besoin de présentation, est marquante à tous les points de vue. Cependant, et c'est là un fait rare, j'ai nettement préféré le film au livre. Je l'ai trouvé vibrant d'émotions et de non-dits. Le film m'a touché, sans doute beaucoup grâce à la magnifique interprétation des acteurs. Dans le livre,  j'ai trouvé le narrateur très détaché, presque froid.
Il n'en demeure pas moins que Le liseur est une histoire d'amour touchante et marquante, surtout pour les lecteurs passionnés qui ne sauraient imaginer une vie dont la lecture et l'écriture sont exclues. Le procès d'Hannah et sa condamnation à la fois juste et injuste apportent une dimension tragique à l'œuvre qui fait que je ne suis pas prête de l'oublier.

lundi 16 décembre 2013

Sorcière, tome 13 : Braver la tempête

Titre original : Sweep : Reckoning
Âge : à partir de 12 ans
Éditions : AdA, 2013
v.o.: 2002
372 pages

Quatrième de couverture :

Il existe un endroit pour moi, quelque part. Des gens qui me comprennent et qui peuvent m'expliquer les mystères de mon passé.

J'ai parcouru un long chemin à la recherche de ce lieu.

Mais plutôt que d'y trouver le savoir ou la compréhension, je me suis butée au danger, à l'hostilité et à la peur...

Mon commentaire :

Je ne sais plus ni quoi penser, ni quoi dire sur cette série. J'en suis déjà au treizième tome, et un seul fait demeure dans cette série autrement inégale : ça se lit facilement. Dans les meilleurs tomes comme dans les moins bons, les pages, aussi contradictoire que cela puisse paraître, défilent rapidement et aisément. Le treizième tome ne fait pas exception à cet égard.
 
Si vous trouvez déjà cette chronique confuse, attelez-vous bien ou alors décrochez avant que je ne prenne de la vitesse. Car au-delà de la facilité de lecture, je ne sais plus si c'est plaisant ou déplaisant ou si la série stagne ou se renouvelle.
 
Dans les derniers tomes, Tiernan a commencé à changer les narrateurs, ce qui apportait un souffle nouveau à la série. Au début, j'appréciais, mais je n'en suis plus certaine, car à force de changer de narrateur, on dirait que l'auteur essaie de reprendre sans arrêt la même recette, mais avec d'autres narrateurs. Dans Braver la tempête, c'est Alisa qui raconte son histoire en même temps que la découverte de ses pouvoirs et, bien sûr, la rencontre de son grand amour. Cela sonne étrangement familier, non ? C'est parce que le premier tome racontait presque la même histoire, mais avec Morgane. Les deux filles sont moches, mais ont des pouvoirs qui sortent de l'ordinaire. Elles n'ont jamais eu d'amoureux, mais elles rencontrent toutes deux le gars parfait, plus vieux, intelligent, beau comme un cœur, grand et musclé.... Ça en fait un peu trop.
 
Pourtant, comme je l'ai dit en début de chronique, j'ai dévoré le livre. C'était plus fort que moi, j'avais hâte de savoir quand et comment ils allaient s'embrasser (haha, les incorrigibles romantiques ne changent pas en vieillissant).
 
En bref, si le dernier tome m'avait réconciliée avec la série, reprenant enfin l'histoire originale, on sent définitivement avec ce tome-ci que Tiernan cherche à allonger sa série par tous les moyens possibles. Même si je continue de m'accrocher, la sauce commence à moins bien prendre. Je ne suis pas certaine que je continuerais si je ne voulais pas savoir la conclusion de l'histoire de Morgane et de son puissant sorcier de père qui tente de l'attirer vers la magie noire...

dimanche 15 décembre 2013

Arrête de faire le singe !

Illustrations : Mario Ramos
Éditions : L'école des loisirs, 2010
Mon édition : 2013
Collection : Lutin poche
45 pages

Résumé du livre (pris sur Babelio) :

« Arrête de faire le singe » disaient toujours mes parents. Un jour, Papa en a eu marre. Il m'’a emmené au zoo et m'’a dit : « Tu vois ce qui se passe quand on fait le singe ? Tu veux finir dans une cage » ? Non, je ne voulais pas être enfermé. Alors je suis parti. Il y avait de la place pour moi dans ce vaste monde.
 
Mon commentaire :
 
L'aspect le plus plaisant de ce livre jeunesse, à mon avis, c'est qu'il peut être lu autant comme un album par un adulte que par des lecteurs débutants (mais tout de même doués en décodage et en compréhension, car certains mots ne sont pas faciles). L'histoire saura attirer autant les garçons que les filles. Plusieurs enfants casse-cou risquent d'être interpelés par cette histoire de petit singe qui grimpe aux arbres et fait des acrobaties. Ils sauront sans doute ravis de constater que les talents de notre petit singe le mèneront loin dans le domaine du cirque, faisant par le fait même la fierté de ses parents qui lui demandaient sans cesse d'arrêter de faire le singe !
C'est donc une autre belle histoire de Ramos, même si ce n'est pas ma favorite.

Guide de survie pour l'enseignant suppléant

Éditions : Les presses de l'Université Laval, 2002
Mon édition : 2007 (7e tirage)
55 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Un suppléant est un professionnel de l'enseignement, rémunéré pour enseigner, et ce, quelles que soient les circonstances. Qu'est-ce qui fait donc la différence entre ces suppléants qui ont toujours l'air de tout contrôler et ceux qui quittent une classe comme s'ils sortaient de la jungle amazonienne ?

Ce livre n'a pas la prétention d'offrir une formation complète pour devenir un bon suppléant; il se veut simplement un recueil de trucs concrets et facilement applicables par un enseignant qui fait de la suppléance dans une école primaire ou secondaire. Il contient des principes à adopter, convenant à n'importe quel type de gestion de classe. Il propose plusieurs méthodes de travail, qui peuvent s'adapter aux diverses situations que tout suppléant peut régulièrement vivre.
 
Mon commentaire :
 
Ce petit bijou est atterri dans ma vie légèrement plus tard que je ne l'aurais voulu, mais pour n'importe quel suppléant, voire même pour n'importe quelle enseignant, il n'est jamais trop tard pour le lire. Bien sûr, en ce moment, avec mes petits contrats de francisation et d'orthopédagogie, je n'ai que peu de disponibilités, ce qui fait que je n'ai que très rarement d'occasion de faire des journées complètes de suppléance. Mais le fait demeure : quand on est suppléant, il faut s'attendre à tout.
 
Ce petit guide de la suppléance sans prétention n'est ni plus ni moins que ce qu'il dit être en quatrième de couverture. Un recueil de trucs et de méthodes efficaces pour survivre à la suppléance. Il n'y aura jamais de trucs miracles, mais les auteures en donnent quelques-uns que je n'aurais pas pensé de moi-même.  Il dit même comment réagir à certains types d'élèves que l'on rencontre fréquemment en suppléance comme «le geignard», « l'agressif» ou celui qui me tape le plus sur les nerfs, «l'obstineux». Pour ceux et celles qui en sont véritablement à leurs premières armes en suppléance, on leur dit même comment faire une entrée remarquée au sein d'une commission scolaire.
 
Guide de survie pour l'enseignant suppléant est donc, comme son nombre de tirages le laisse supposer (au moins 12 à ma connaissance), un petit guide sinon essentiel, du moins fort utile et agréable à posséder. L'humour des auteures sauront aussi vous réconforter ces jours où vous croyez que la fin du monde vient d'arriver !
 

L'imagerie québécoise français / anglais

Âge : à partir de 2 ans
Illustrations : Collectif
Éditions : Fleurus, 2005
133 pages

Quatrième de couverture :
 
Ce livre très attrayant, destiné aux jeunes enfants, présente plus de 500 mots illustrés pour les aider dans leur apprentissage de l'anglais, tout en les éveillant au monde qui les entoure.
 
Mon commentaire :
 
Voici encore un autre livre qui m'a bien aidé à trouver des thèmes de mots à aborder en francisation avec mon jeune Tunisien. Même si sa langue natale n'est pas l'anglais, L'imagerie québécoise présentait une multitude d'images regroupées par thèmes, ce qui permettait à la fois de s'inspirer pour de nouvelles idées et de faire une synthèse du vocabulaire appris.
Contrairement à la plupart des livres qui ne présentent que du vocabulaire lié à un thème particulier, celui-ci touche sans trop approfondir plusieurs thèmes, ce qui permet à l'enfant qui le possède d'acquérir un vocabulaire limité mais fonctionnel.
Le livre aborde des thèmes aussi variés que les produits laitiers, les sports, les produits pour être propre, les produits du sac à main, les jouets, les objets dans la chambre à coucher, dans la cuisine, ou encore ce qu'on est susceptibles de voir sur la route, etc. Bien sûr, de nombreux classiques tels que les animaux, les couleurs ou les fruits et légumes sont aussi abordés.
En bref, L'imagerie québécoise est un recueil complet d'images regroupées par thème, ce qui facilite grandement le travail d'un parent ou d'un enseignant !

vendredi 13 décembre 2013

The Lost Continent (format audio)

Titre en français : Motel Blues
Format : Audio
 
Quatrième de couverture (prise sur Archambault.ca) :
 
"I come from Des Moines. Somebody had to." And, as soon as Bill Bryson was old enough, he left. Des Moines couldn't hold him, but it did lure him back. After ten years in England he returned to the land of his youth, and drove almost 14,000 miles in search of a mythical small town called Amalgam, the kind of smiling village where the movies from his youth were set. Instead he drove through a series of horrific burgs, which he renamed Smellville, Fartville, Coleslaw, Coma, and Doldrum. At best his search led him to Anywhere, USA, a lookalike strip of gas stations, motels and hamburger outlets populated by obese and slow-witted hicks with a partiality for synthetic fibres. He discovered a continent that was doubly lost: lost to itself because he found it blighted by greed, pollution, mobile homes and television; lost to him because he had become a foreigner in his own country.
 
Mon commentaire :
 
J'ai longuement hésité avant de me lancer dans l'écoute de livres audio, en grande partie parce que je sais que mon attention auditive est beaucoup plus limitée que mon attention visuelle. De plus, je savais qu'en écoutant un livre plutôt qu'en le lisant, je me sentirais coupable de ne pas faire autre chose. Je devais donc, pour faire mon incursion dans le monde du livre audio, trouver un livre qui ne demande pas nécessairement une attention soutenue et qui me permettrait de faire autre chose en même temps, comme conduire, faire de l'exercice ou du ménage.
 
Un jour, en me faisant la réflexion qu'il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu de Bill Bryson, je me suis dit que c'était l'auteur idéal à écouter. Une blague n'attend pas l'autre, les anecdotes défilent sans ordre particulier et on ne perd pas trop le fil si on est distrait pendant quelques secondes, voire quelques minutes.
 
J'ai donc sélectionné The Lost Continent. C'est un livre de Bill Bryson qui raconte son pèlerinage aux États-Unis. Alors qu'il revient au pays pour la première fois depuis longtemps après la mort de son père, Bryson décide de partir quelques mois sur les routes des États-Unis pour retrouver les lieux de son enfance et aussi pour observer les particularités des petits patelins de son pays natal. Il raconte ses arrêts dans les bars et motels miteux, les visites touristiques aux prix exorbitants qui vous rendent stupides, les paysages majestueux de certains états, le plus souvent jumelés à des maisons d'une pauvreté désespérante.
 
Bryson porte un œil certes ironique sur son pays natal, mais on sent aussi que malgré tout, il a un amour inconditionnel et sans doute mal assumé pour son pays. On traverse 34 états avec lui, et c'est comme si on était avec lui, sur le siège passager de sa Chevette.
 
Le lecteur de ma version audio est hilarant. Il imite tous les accents des États-Unis avec une adresse étonnante, ce qui ne manque pas de rajouter un petit punch au livre.
 
En bref, c'est un Bill Bryson comme tous les autres : il vous étampe un sourire sur les lèvres le temps des quelques heures que vous passez en sa compagnie.

jeudi 12 décembre 2013

Zoé et les doigts entêtés

Âge : 3 à 8 ans
Illustrations : Émilie Ruiz
Éditions de la Smala, 2012
23 pages

Quatrième de couverture :

Les doigts de Zoé ne veulent rien écouter : ils adorent son nez et veulent toujours s'y faufiler! Ses parents, découragés, ont décidé de l'aider. Mais comment faire alors pour discipliner ses doigts entêtés ? Y parviendront-ils en les tenant occupés ?
C'est ce que vus verrez, en moins de temps qu'il n'en faut pour crier «crotte de nez» !
 
Mon commentaire :
 
Voici l'un des meilleurs albums que j'ai lus récemment. J'ai eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture simplement à imaginer les réactions des jeunes enfants à la lecture de cet album. Zoé est une petite fille qui clame que ce n'est pas sa faute si elle a toujours les doigts dans le nez. Ses doigts s'y retrouvent toujours tout seuls sans même qu'elle s'en aperçoive. Et puis, elles sont si fascinantes... Ses parents, découragés de voir que Zoé ne s'améliore pas (et sans doute aussi de devoir nettoyer partout derrière elle) l'inscrivent à toutes sortes de cours dans l'espoir que ses mains demeurent occupées. Ni les cours de piano, ni les cours de danse, ni les cours de cuisine n'auront d'effet. Voyez pourquoi en lisant l'album. Vous serez surpris de voir la volonté tenace de ces petits doigts ! Et nul doute que les crottes de nez parsemant toutes les illustrations d'Émilie Ruiz feront s'esclaffer les enfants sans qu'ils puissent se retenir !

Où est mon chien ?

Âge : Dès 1 an
Illustrations : Rachel Wells
Éditions : Usborne, 2009
Collection : Les tout-doux Usborne
8 pages

Quatrième de couverture :

Cette collection de livres cartonnés, qui se regardent et qui se touchent, est destinée aux tout-petits. Ceux-ci s'amuseront à tourner les pages pour découvrir les illustrations vives et colorées et pour toucher les différentes matières. Ils développeront leur langage ainsi que leur sens tactile.
 
Mon commentaire :
 
Décidément, j'ai un faible pour les albums de textures ces jours-ci ! Quand j'ai découvert celui-ci, je me suis empressée de l'emprunter à la bibliothèque même si je savais qu'il serait forcément presque identique à Où est mon ours blanc ? Effectivement, les deux sont presque les mêmes, excepté deux ou trois textures qui sont différentes et un chien à la place d'un ours. Si vous en avez un, ce n'est donc pas la peine de vous procurer les autres. À moins que, comme moi et les enfants, vous ne pouvez pas vous empêcher de les toucher...

Les légumes et les contraires

Titre original : I Like Peas
Âge : 0 à 6 ans
Illustrations : Lorena Siminovich
Éditions : Albin Michel, 2011
10 pages

Quatrième de couverture :

Carotte ou petit pois ?
En haut ou en bas ?
Découvre les contraires dans ce livre de matières à croquer.

Mon commentaire :

Voici un autre livre de matières que j'ai découvert à la bibliothèque municipale alors que je cherchais des albums susceptibles de faire découvrir de nouveaux mots à l'un de mes amis en francisation. Ce que j'ai bien aimé de cet album, c'est qu'il ne donne pas à l'enfant l'impression qu'il est en train d'apprendre quoi que ce soit. Il peut nommer les légumes, toucher les textures et voir la différence entre dessus et dessous ou encore dedans et dehors sans avoir l'impression de fournir le moindre effort. De plus, puisqu'il est cartonné et qu'il contient très peu de pages, il peut très bien servir de premier livre à un jeune poupon. Les légumes et les contraires est ainsi une autre de mes récentes découvertes en matière de littérature jeunesse !

mardi 10 décembre 2013

Tutti-frutti

Âge : à partir de 5 ans
Illustrations : Vinicius Vogel
Éditions : Dominique et compagnie, 2008
Collection : à pas de souris
16 pages

Résumé de l'éditeur :

Tutti frutti est une petite fille qui adore les parfums de fruits ! Il y en a de toutes les sortes dans les produits qu'elle utilise pour son hygiène quotidienne. Découvre d'où lui vient son si joli prénom !

Une histoire qui aide l'enfant à comprendre l'importance de l'hygiène et les conséquences de ses choix personnels sur sa santé et son bien-être.

Mon commentaire :
Ce que j'apprécie le plus des livres de premières lecture de Dominique et compagnie, ce sont les activités qui sont en lien avec ceux-ci sur leur site Internet. Pour ce mini-livre, les enfants peuvent retrouver en ligne la chanson, des casse-têtes et des coloriages. Quant aux enseignants, ils peuvent télécharger des activités pour leur TBI ou la dictée.
 
Cet album aux illustrations simples mais joyeusement colorées est idéal pour apprendre à lire et à écrire le nom de certains fruits ou pour réviser des règles d'hygiène importantes telles que de se laver les mains avant chaque repas.

Les couleurs

Âge : à partir de trois ans environ
Illustrations : Roger Paré
Éditions : La courte échelle, 1997
Collection : Le goût de savoir
20 pages

Quatrième de couverture :

Des illustrations amusantes permettent à l'enfant d'apprendre les couleurs. À chaque page, il peut facilement identifier une nouvelle couleur et la retenir grâce à une petite comptine. Il prendra aussi plaisir à chercher, dans l'illustration, l'élément coloré qui a été placé avec le texte. Pour apprendre les couleurs tout en s'amusant.
 
Mon commentaire :
 
Même s'il commence à dater un peu, j'ai trouvé cet album sur les couleurs nettement mieux réussi que celui mettant en vedette Binou. D'abord, il présente plus que trois couleurs. Puis, il y a plus de texte. Chaque double page présente un animal ou un objet de couleur. Le nom de la couleur apparaît en couleur, ce qui permet à l'enfant d'associer la couleur à son nom. J'ai aussi bien aimé les illustrations, probablement parce qu'elles se rapprochaient plus de celles des albums de mon enfance. Mon avis est donc à prendre avec un grain de sel...

Binou en couleurs

Âge : à partir d'un an et demi environ
Illustrations : Dominique Jolin
Éditions : Dominique et compagnie, 2001
12 pages

Quatrième de couverture :

Dans la collection Binou
Coucou, Binou! ! . Comment ça va, Binou ?. Binou en couleurs . Binou et les sons

1001 choses à trouver en ville

Âge : à partir de 4 ans
Illustrations : Teri Gower
Éditions : Héritage jeunesse, 2010
32 pages


Quatrième de couverture :
 
Un carnaval animé, un port de pêche actif, un jardin public, une rue piétonne fourmillante de monde, voici quelques-uns des endroits que tu vas visiter lors de ce tour des villes du monde.
Il y a en tout 1001 choses cachées dans les illustrations à chercher et à compter.
 
Mon commentaire :
 
Un bel album de cherche et trouve assez accessible aux enfants de 4 ans et plus. Il y a assez d'éléments dans les pages doubles pour leur permettre de chercher, mais ils n'ont pas non plus le temps de se décourager avant de trouver. J'ai beaucoup aimé le fait que le livre nous fasse voyager dans toutes sortes de villes du monde, du souk au port, du village flottant au village africain, ou encore d'une rue piétonne à un embouteillage !

samedi 7 décembre 2013

Oh, David !

Titre original : Oh, David !
Âge : à partir de 1 an
Illustrations : David Shannon
Éditions : Scholastic, 2005
12 pages

Quatrième de couverture :

Qui a fait un dégât ? C'est David ! L'auteur et illustrateur David Shannon se souvient des mauvais coups qu'il a faits lorsqu'il était petit.
 
Mon commentaire :
 
Oh, David ! est un album pour les tout-petits. Il ne contient que très peu de texte. Il risque toutefois de faire rire les jeunes enfants, car le petit garçon se fait sans cesse réprimander pour les mauvais coups (ou plutôt ses gaffes). Malgré tout, évidemment, sa mère l'aime beaucoup et le prend dans ses bras le soir avant d'aller le coucher.

Les tracteurs

Âge : à partir de 2 ans
Illustrations : Sue King
Éditions : Usborne, 2008
Collection : Les tout-doux Usborne
10 pages

Quatrième de couverture :

Les tracteurs ont toujours beaucoup à faire dans une ferme. Découvre quoi grâce à ce livre avec de nombreuses matières à toucher.

Mon commentaire :

Voici un album des éditions Usborne que j'ai particulièrement apprécié. S'adressant à une jeune clientèle, il offre de grandes possibilités pédagogiques, notamment pour les enfants qui apprennent à parler ou qui apprennent le français.
 
D'abord, l'album contient de nombreuses textures que l'enfant peut s'amuser à toucher. Ainsi, il peut apprendre à distinguer ce qui est doux de ce qui est rude, ce qui est brillant de ce qui est mat, ce qui est ondulé, etc.
 
De plus, l'album présente les tracteurs et leurs différentes fonctions en fonction des saisons. Ainsi, l'un sert à transporter les récoltes de pommes à l'automne, tandis qu'un autre tire une charrue qui laboure la terre au printemps.
 
Finalement, chaque page demande à l'enfant de trouver un animal ou de les compter.
 
C'est donc un bel album à posséder pour de jeunes enfants, particulièrement pour les jeunes garçons qui aiment tous les moyens de transport !

dimanche 1 décembre 2013

Becky à Manhattan (L'accro du shopping à Manhattan)

Titre original : Shopaholic Abroad
Éditions : Belfond, 2003
Version originale : 2001
403 pages

Quatrième de couverture :

Plus délirante encore que dans ses récentes Confessions, l'Accro du shopping revient pour de nouvelles (més)aventures. Devenue star de la télévision, elle se lance à la conquête de Manhattan, ù l'attendent de nombreuses tentations, forcément irrésistibles...
 
Becky Bloomwood, toujours aussi folle de fringues, ne s'est guère assagie, question finances. Mais à quoi bon être la journaliste financière la plus populaire d'Angleterre si l'on n'en profite pas un peu ? Enfin ! Sur le front amoureux elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Sauf qu'il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à... New York. Le rêve ! Aux anges, Becky s'envole  avec lui vers ce paradis du shopping où elle se grise à l'envie de soldes, de marques et de boutiques... L'ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, un article fielleux et un cliché de Becky en pleine action sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à tous les grands projets. Mais Becky ne tarde pas à soupçonner un ignoble complot...
 
Mon commentaire :
 
Tout comme pour le premier tome, la lecture de Becky à Manhattan est un véritable plaisir coupable. Moi qui pourtant ne déteste pas grand chose autant que de me magasiner des vêtements, je prends plaisir à lire les mésaventures de Becky. Elle prend toutes les excuses possibles et imaginables pour justifier des dépenses injustifiables.. En fait, sa frivolité et sa superficialité la rendent attachante, peut être un peu (beaucoup) parce qu'on se sent intelligents à côté d'elle. C'est rafraîchissant et sans prise de tête. L'idéal pour relaxer après une grosse journée au boulot.
Dans ce tome, les dettes de Becky et ses problèmes personnels prennent des proportions jusqu'ici inégalées. Je me suis beaucoup amusée (je suis terrible, je sais ! ) à lire ses déboires. Sur une note un peu plus négative, j'ai trouvé que les passages de séances de magasinage prenaient beaucoup trop de place dans ce tome. Ce n'est pas nécessaire de savoir en détails les marques de ce qu'elle magasine ainsi que les prix... Ce sont des détails superflus, du moins pour moi.
Cela ne m'empêchera toutefois pas de lire la suite, car comme je l'ai dit, c'est une lecture facile et idéale pour se détendre.
 

Bilan du mois de novembre 2013

Un bon mois de lecture que celui de novembre, avec notamment plusieurs albums jeunesse.

Au mois de novembre, j'ai lu :

1699 pages
20 livres, dont 17 jeunesse
10 fictions, 10 non fictions

Toujours aucune contribution à un challenge quelconque. Par contre, je fais tranquillement, pas vite, du ménage dans ma PAL qui a, au fil des années, pris des proportions gigantesques !

Au rayon des romans, j'ai lu deux polars qui traînaient depuis fort longtemps, soit :

  • Da Vinci Code- Dan Brown
  • Ne le dis à personne- Harlan Coben
J'ai aussi terminé :

  • Becky à Manhattan- Sophie Kinsella
En ce qui concerne les albums, en voici la liste. Certains n'ont pas encore été critiqués sur ce blog :

  • L'hippopotame qui se faisait des bobos- Benoît Charlat
  • L'imagerie des tout-petits bien ! Pas bien ! Les animaux
  • Tutti-frutti !- Bétrice M. Richet et Vinicius Vogel
  • Les légumes et les contraires- Lorena Siminovich
  • Oh, David !- David Shannon
  • Où est mon chien ?- Fiona Watt
  • La soupe aux sous- Geneviève Lemieux
  • Je découvre les mots
  • Binou en couleurs- Dominique Jolin
  • Les couleurs- Roger Paré
  • 1001 choses à trouver en ville- Anna Milbourne
  • Mes tout premiers mots- Stella Baggott
  • Petit Grujou les formes- Mercer Mayer
  • Jouons avec Léon les métiers- Annie Groovie
  • Où est mon ours blanc ?- Fiona Watt
  • L'automobile, le camion, la bicyclette, la moto- Claude Delafosse
  • Ma mère exagère !- Robert Munsch

Mes tout premiers mots

Âge : à partir de 2 ans
Illustrations : Stella Baggott
Éditions : Usborne, 2010
8 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Des illustrations joliment colorées pour ce livre conçu spécialement pour les tout-petits, qui pourront le regarder avec leurs parents.
 
Mon commentaire :
 
Rien d'épatant ou d'extraordinaire à propos de ce livre, qui pourtant m'a rendu un fier service en me donnant une bonne idée des mots que connaissait mon nouvel élève originaire de la Tunisie. Cet album cartonné de huit pages seulement contient des illustrations de quelques mots de base de la langue française, divisés en catégories. On retrouve donc quelques mots sur les animaux, les moyens de transport, les parties du corps et les couleurs. Rien de plus. C'est néanmoins un bon livre (parmi tant d'autres) à posséder pour apprendre des mots à vos tout-petits.