samedi 24 janvier 2015

The Giver (V.f. Le passeur)

Âge : à partir de 12 ans
V.f : Le passeur
Édition : HMH
Première édition : 1993
240 pages

Quatrième de couverture :

Life in the community where Jonas lives is idyllic. Designated birth-mothers produce newchildren, who are assigned to appropriate family units : one male, one female to each. Citizens are assigned their partners and their jobs. No one thinks to ask questions. Everyone obeys. The community is a world without conflict, inequality, divorce, unemployment, injustice... or choice.
 
Everyone is the same.
Except Jonas.
 
At the ceremony of Twelve, the community's twelve-years-olds eagerly accept their predetermined Life Assignments. But Jonas is chosen for something special. He begins instruction in his life's work with a mysterious old man known only as the Giver. Gradually Jonas learns that power lies in feelings. But when his own power is put to the test- when he must try to save someone he loves- he may not be ready. Is it too soon ? Or too late ?

Mon commentaire :
 
D'abord, j'ai été très déçue par ce livre. Il me rappelait trop vivement Brave New World et Divergent. En fait, c'est un mélange si parfait entre les deux au début que c'est à croire que Lois Lowry s'est inspirée d'Aldous Huxley et que Veronica Roth s'est inspirée de Lois Lowry. Le fait que les habitants du monde de The Giver ne pensent pas par eux-mêmes et qu'on leur dicte leurs moindres faits et gestes me rappelait fortement Brave New World, alors que The Ceremony of Twelve-Years-Olds me rappelait celle des seize ans dans Divergent.  En effet, lors de cette cérémonie, le futur des habitants est décidé, déterminé, et inchangeable.
 
Toutefois, une fois digérée cette impression de presque-plagiat, je suis embarquée dans le monde de Lowry très aisément. C'est une lecture facile, dans le sens qu'on a pas besoin d'être très concentré pour suivre. C'était parfait pour moi, car ces temps-ci, j'arrive du travail le cerveau en bouillie.
 
Et puis, au fur et à la mesure que j'ai progressé dans l'histoire, l'impression de déjà-vu s'est estompé. Au final, l'histoire devient originale. Il n'y a pas énormément d'action, mais le monde dépeint par l'auteure est intéressant et porte à réflexion. En effet, il y a des avantages à une société qui ne pense  ni ne décide, car il n'y a plus de rébellions ou de crimes passion, mais comment serait le monde sans sentiments, sans passion, sans liberté? Un bon sujet à débattre avec les adolescents, qui apprécieraient sans doute de lire un livre comme celui-là en classe plutôt que les classiques français qui les rebutent.
 
Donc, malgré un début assez difficile, j'ai finalement beaucoup apprécié ma lecture ! Je lirai probablement les tomes suivants, même si à mon avis, ce seul tome suffit à lui-même.

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