mercredi 30 septembre 2015

Les marionnettistes, tome 2 : Le syndrome de Richelieu

Éditions : Guy Saint-Jean, 2010
Collection : Adrénaline
479 pages

Quatrième de couverture :

Des lettres indéchiffrables reçues çà et là au Québec font planer des menaces de meurtres sur l'île d'Anticosti. Les étranges conspirateurs qui les signent défient les différentes autorités concernées, brouillent les pistes des enquêteurs et tuent en Sologne et dans le golfe Saint-Laurent. Nouvellement installée sur la Côte-Nord, le sergent Aglaé Boisjoli de la Sureté du Québec est chargée de l'enquête. Qui sont ces prétendus défenseurs de personnages oubliés ou bafoués par l’histoire qui lancent ce jeu macabre? Qui tire les ficelles de cette mascarade? Dans quel but?

Cette nouvelle enquête d’'Aglaé Boisjoli la propulsera au centre d'une machination remontant jusqu'’à l'époque de la colonisation d'Anticosti. De Havre-Saint-Pierre à Port-Menier, en passant par Montréal, Québec, Beaugency et Marseille, en France, la jeune enquêteuse et ses collègues vont tenter de décoder l'imbroglio dans ce deuxième tome de la série Les marionnettistes, Le syndrome de Richelieu.
 
Mon commentaire :
 
Un bon polar bien ficelé se passant à la fois sur la Côte-Nord, ma région d'adoption et en France, mélangeant enquête, nature et histoire, que pouvais-je demander de plus ?
 
Si j'ai beaucoup aimé lire cette enquête, il faut se l'avouer : elle est plutôt complexe et demande une attention de tous les instants. De plus, l'écriture est plutôt chargée et les dialogues, pas si nombreux. Il faut dire qu'il s'agit plus d'un polar psychologique que d'une histoire pleine d'action, on a parfois l'impression de stagner un peu. En fait, ce n'est pas le cas, car chaque élément apporté dans l'histoire a son importance, il a été brillamment intégré au fil de l'histoire pour qu'on se demande qu'est-ce qu'il vient faire là. Au final, tout prend son sens et notre patience est récompensée.
 
Petit agacement que je ne me rappelle pas avoir eu avec le premier tome (il faut cependant dire que je m'en rappelle très peu), j'ai très fortement ressenti tout au long de ma lecture que l'héroïne avait été pensée par un homme. Son indépendance et ses pensées me faisaient parfois penser à celles d'un homme.
 
Heureusement, ce détail n'a pas empêché mon plaisir de lecture. J'ai bien hâte de lire le dernier tome des Marionnettistes !

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