dimanche 13 mars 2016

On n'assassine pas un mourant

Éditions : Québec Amérique, 1982
Collection : Le manchot # 16
173 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Francis Brion, un millionnaire original, n'en a plus que pour quelques semaines à vivre. N'ayant aucune parenté, il décide de léguer sa fortune à six personnes, choisies au hasard.
Ces futurs héritiers, deux femmes et quatre hommes, sont invités à passer une fin de semaine sur l'immense bateau que le millionnaire a fait transformer en maison.
Mais Francis Brion demande également la collaboration du Manchot, «car, dit-il, on m'assassinera probablement, au cours de cette fin de semaine.»
Robert Dumont croit avoir affaire à un détraqué; il fait tout de même engager Candy comme cuisinière et Michel comme «butler».
Au cours de cette fin de semaine, bien des incidents se produiront ; deux personnes seront tuées et le Manchot et ses acolytes auront à vivre des heures palpitantes qui captiveront l'attention des lecteurs, de la première à la dernière page.
 
Mon commentaire :
 
Déniché dans une librairie de livres usagées il y a plusieurs années pour 1$, ce petit roman d'épicerie a depuis longtemps été oublié au fond de ma bibliothèque. C'est ma détermination à lire les plus vieux livres de ma bibliothèque qui l'en a fait ressortir il y a quelques semaines.
Je ne m'attendais rien de ce roman, sinon une diversion facilement oubliée quelques heures après la fin de ma lecture. C'est exactement ce qui est arrivé. Je l'ai lu avant mon départ pour les Bahamas, et, à peine deux semaines plus tard, je me retrouve à tenter d'écrire un commentaire sur un livre que j'ai presque déjà entièrement oublié.
Il ne me reste que des impressions, que je vous livre ici. Pendant ma lecture, j'ai eu l'impression de lire une mauvaise imitation d'Agatha Christie. Un huis-clos, un détective à la confiance inébranlable et un personnage excentrique et riche. Quoi de plus classique pour un roman policier, n'est-ce pas ? Ce n'est pourtant pas très réussi, puisque les personnages n'ont aucune substance, et certains éléments sont totalement invraisemblables. Un millionnaire seul vivant dans un bateau transformé en maison dans la région de Trois-Rivières ? Servi par un Haïtien depuis des années ? Laissez-moi rire.
Malgré tous ces défauts, je ne peux pas dire non plus que je me suis ennuyée. Je suis simplement restée indifférente à ma lecture.
Voilà donc une autre antiquité qui peut quitter ma bibliothèque pour laisser la place à de nouveaux livres plus intéressants, et surtout, correspondant davantage à mes intérêts et à ma personnalité.

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