dimanche 8 mai 2016

Pompéi

Titre original : Pompeii
Éditions : PLON, 2004
Paru en anglais : 2003
416 pages
 
Quatrième de couverture :
 
Le temps est lourd en cette dernière semaine d'août de l'an 79, l'atmosphère étouffante dans la somptueuse baie de Naples où de nombreux Romains sont venus savourer les derniers jours de l'été.

Une étrange odeur de soufre flotte dans l'air. Attilius, jeune ingénieur chargé de l'entretien du gigantesque aqueduc qui alimente la baie en eau potable, est inquiet. Son prédécesseur a disparu sans laisser de traces... et le Vésuve se réveille. Les signes du désastre se multiplient. Attilius pressent que la ville de Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et tente l'impossible pour sauver la vie de Corelia, la fille de son pire ennemi, dont il est tombé amoureux.

L'auteur, en dramaturge raffiné, fait du lecteur le témoin d'un implacable compte à rebours.
 
Mon commentaire :
 
Je suis tombée par hasard il y a quelques semaines sur un article qui résumait les résultats d'une étude récente sur les bienfaits de la lecture. Cet article disait en résumé que les chercheurs d'une université avait trouvé que la lecture d'un bon roman augmentait les connexions neuronales. Pour parvenir à ces résultats, ils ont examiné par IRM les cerveaux de personnes alors qu'elles lisaient Pompéi, de Rbert Harris, choisi pour l'intensité de son action.
Parce que d'une part, je me mourrais de lire un bon thriller, mais surtout parce que d'autre part je m'en vais en Italie dans moins de deux mois maintenant, j'ai couru à la bibliothèque municipale du coin pour emprunter ce roman qui allait m'éclairer sur un site que je compte bien visiter, Pompéi.
Je dois avouer que mes connaissances de cette tragédie se limitaient à : un village victime d'une éruption volcanique en Italie pendant l'Antiquité et gros site touristique.
Maintenant que j'ai lu ce roman, j'ai l'impression d'en connaître beaucoup plus sur la civilisation romaine, ou plutôt campanienne, moins d'un siècle après la naissance de Jésus. Je sais que j'apprécierai beaucoup plus ma visite là-bas, car je serai mieux en mesure de m'imaginer la vie quotidienne de ses habitants de l'époque ainsi que la tragédie qui les a décimés.
Je suis rarement entrée en contact avec un roman aussi bien documenté. J'avais véritablement l'impression de m'y trouver avec Attilius, l'ingénieur de l'Aqueduc de Pompéi, d'être écrasée par la canicule. J'ai compris toute l'importance que prenait l'eau dans le maintien d'une civilisation bien avancée pour son époque.
Je n'ai pas trouvé le gros suspense qu'annonçait l'article qui m'a fait connaître ce roman. Ça non. À aucun moment, mon cœur n'a débattu ou je me suis inquiétée pour les personnages qui allaient sans doute périr. Mais je me suis définitivement laissée emporter par l'histoire. En résumé, n'attendez pas un rythme haletant dans ce roman. Mais préparez-vous à découvrir toute une civilisation comme si vous étiez.

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