lundi 21 novembre 2016

La dame qui avait des chaînes aux chevilles

Éditions : Stanké, 1981
153 pages

Quatrième de couverture :

"Le printemps est une grande mise au monde, Virginie ; le cœur de la vie recommence à battre. C'est la vie qu'il faut choisir. Le silence, c'est pas la vie. Un nid, dans un arbre, où y a du silence, c'est pas un nid où y a de la vie. Si y a du silence dans la rivière, c'est qu'elle est figée dans la glace. Virginie, laisse pas ton cœur dans la glace (...) dis un seul mot, et cette tristesse va fondre comme la neige en avril..."

Mon commentaire :         

Un roman qui parle de la colonisation de la Nouvelle-France, de défrichage et de survie dans les bois, ça avait tout pour me plaire. Un roman qui raconte le deuil d'un enfant perdu, cela m'intéresse généralement aussi. Le drame derrière la perte de cet enfant est encore plus intéressant. En fait, ce roman, malgré son aspect peu avenant, avait beaucoup d'éléments pour me plaire. Mais voilà. La magie n'a pas opéré.
 
Je crois que c'est en grande partie la narration qui m'a découragée. Des monologues intérieurs sans fin, pleins de répétitions s'enchaînent sans répit, alors que le lecteur manque d'éléments concrets pour comprendre. Le lecteur se doute que le casse-tête se reconstituera morceau par morceau, mais les morceaux s'ajoutent trop lentement, ou alors ce ne sont pas les morceaux que l'on cherchait.
 
Bref, pour certains, c'est une recette qui marche. Mais pour moi, la frustration du casse-tête était trop grande. J'ai eu envie d'abandonner à plusieurs reprise. Heureusement que ce roman n'est pas trop long en terme de nombre de pages. Néanmoins, si vous vous y attaquez, ne vous attendez pas à du tout cuit dans le bec. Il faut travailler, pour assembler le casse-tête !
 
Pour résumé, une très belle idée de fond, mais une forme qui ne me convenait tout simplement pas.

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