samedi 20 janvier 2018

Scottish Witches

Éditions : Waverley Books, 2009
191 pages

Quatrième de couverture :

Let warlocks grim, an wither'd hags, 
Tell how wi you, on ragweed nags, 
They skim the muirs an dizzy crags, 
Wi wicked speed;
And in kirkyards renew their leagues, 
Owre howkit dead.

Robert Burn's famous poem " Address to the Deil " describes the hag-like appearance and demonic presence that for most people epitomises the image of the witch. But just what is a witch, and who are the figures that Scotland has accused of witchcraft ? Scottish Witches aims to explain.

All over Europe in the 16th and 17th centuries a wave of paranoia and hysteria was taking hold. All the ills of society were blamed on witchcraft, and Scotland did not escape this obsession with the supernatural.

This book gives the stories of Scotland's witches, the accused, the confessed, the trials, and the superstitions. 

This fascinating book will also explain about the beliefs of modern white witches and the place of Wicca in society today. 
 
Mon commentaire :
 
Un aspect marquant de mon voyage en Écosse, mon tout premier à l'étranger, a été le caractère fort de son histoire et de ses mythes et légendes. Partout dans les Hautes Terres, j'avais presque l'impression que j'allais faire la rencontre d'un fantôme ou d'une autre créature mythique. Les paysages étaient en effet tellement différents de ce que je connaissais qu'il n'était pas difficile de se croire dans un conte quelconque.
 
Quand je suis entrée dans cette grande librairie sur Princes Street à Édimbourg, j'ai pratiquement dévalisé la section sur les mythes et légendes du pays. En fait, je suis repartie avec quatre petits livres des éditions Waverley Books, qui étaient les seuls assez petits pour entrer dans mon sac à dos. L'un d'eux était celui-ci, parlant de l'époque de la chasse aux sorcières. C'est à la fois un livre qui retrace la vie des accusé(e)s et qui parle des nombreuses superstitions qui alimentaient l'imaginaire des écossais des 16e et 17e siècle.
 
J'ai particulièrement (et de façon assez morbide) aimé la partie qui décrit les traitements horribles et injustes qui attendaient les gens qui étaient accusés de sorcellerie. Je savais déjà que j'allais être choquée, mais j'étais parfois sans mot devant ce que la peur irraisonnée peut faire faire aux humains.
 
Le livre dresse aussi un portrait, quoique assez sommaire, des sorcières de North Berwick, qui a été l'une des plus grande exécutions de sorcières en Écosse. J'ai été très surprise d'apprendre que, faisant partie de ce regroupement de sorcières, se trouvait une personne du nom de Geillis Duncan. Elle fut sans nul doute l'inspiration  de Diana Gabaldon pour son personnage de Outlander.
 
En somme, c'est un livre qui ne fait qu'effleurer le sujet, mais qui donne envie d'en découvrir plus sur le sujet. Et aussi l'envie de retourner en Écosse, bien sûr.
+5

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